Et de nouveau bonsoir :-)
"Le pervers narcissique projette sur vous ses failles, ses défauts, ses échecs, ses sentiments les plus honteux, ses désirs les plus abjects.
En vous les attribuant, il se protège, se grandit et vous rabaisse. Il se libère en déversant sur vous tout ce qui est nocif en lui : vous lui servez de décharge de produits toxiques."
Et le malheur, c'est que l'on finit par croire que l'on est ainsi, on finit par s'identifier à ces projections nocives! En partie parce que notre PN est parvenu à nous larguer juste là où il avait décidé de nous amener ... pour nous confondre!
Je n'avais pas envie de courir les hôtels avec lui, ni de jouer le rôle de maîtresse. Je n'envisageais pas non plus du tout la vie avec lui sous l'angle de la paresse sans repenser à un projet d'avenir social pour moi auprès de lui. Et pourtant, c'est ce dont il a essayé de me convaincre. Alors que j'étais prête à tout quitter pour lui, parce que j'avais seulement envie de l'aimer comme une folle, de tout lui donner à lui, quitte à tout reprendre de zéro, à me batte et enchaîner les petits boulots avant de rebondir sur une opportunité plus intéressante et valorisante. Tout, pourvu que nous soyons ensembles. Comme il était avec une autre à ce moment-là, il m'était présenté comme obligatoire de lui donner rendez-vous en secret dans des endroits peu fréquentés. Et une fois que la rencontra avait été consumée il me regardait comme une femme facile, instable, incapable de le sécuriser. Ce qui était un comble, car je ne faisais que m'adapter à une situation qu'il m'imposait comme obligatoire si je voulais que nous nous fréquentions en vue d'un "plus" et qui ne reflétait en rien ce que j'étais, ressentais ni étais capable de faire ou de donner!
Après plusieurs coups de ce genre, on se sent démunie et humiliée. On a honte. Quelque part, ce qui a été vécu joue contre ce dont on rêvait. Et ce vécu nous pourchasse, donnant raison aux sentiments négatifs et aux jugements de valeur que pose sur nous notre PN.