Manipulteur / Pervers Narcissique
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Manipulteur / Pervers Narcissique

Comment les reconnaitre ? Comment s'en protèger ? Comment s'en relever ?
 
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 L'enfance du pervers

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MessageSujet: L'enfance du pervers   L'enfance du pervers Icon_minitimeVen 27 Nov - 16:22

Souvent, le pervers narcissique n'a jamais été reconnu dans sa personnalité propre, a été victime d'investissement narcissique important de la part de ses parents et a été obligé de se construire un jeu de personnalités (factices), pour se donner l'illusion d'exister et être conforme à l'image narcissique voulue par ses parents.

La pathologie de l'enfant s'est trouvée induite par les exigences narcissiques de son entourage familial et scolaire. Une fois adulte, le narcissique a poursuivi sur sa lancée, instrumentant, tout en en souffrant, l'aveuglement de son entourage.
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Yûna

Yûna


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MessageSujet: Re: L'enfance du pervers   L'enfance du pervers Icon_minitimeMer 18 Avr - 16:21

Bonjour,

Pensez-vous que dans le cas d'un homme arrivé à l'âge adulte, dont les parents se sont séparés assez violemment alors qu'il était petit garçon, la maman ayant quittée le foyer et plus ou moins abandonnée ses enfants, qu' une forme de vengeance puisse être projetée sur les femmes envers lesquelles il ressent une attirance qu'il ne peut maîtriser ? Mon PN, qui ne parlait presque jamais de lui et avait même tendance à largement éconduire les autres sur ce qu'il visait et était réellement, avait tendance, paradoxalement, à se présenter au cours de discussions comme le fils abandonné par sa maman.

C'est un homme qui faisait en sorte d'inspirer le contraire de ce qu'il démontrait être ensuite, dans l'intimité. Il ouvrait grand ses bras, et se définissait comme quelqu'un travaillant dans l'humain, de psychologue. Quand je l'ai côtoyé seul, je me suis retrouvée face à quelqu'un de très froid. J'ai été très secouée car la première rencontre avait été un grand coups de foudre, inoubliable. Et je me suis retrouvée soudainement envahie par un malaise terrible en sa présence. J'avais peur de parler, de bouger, de peur qu'il relève une faiblesse, un échec, ou me juge durement. Au lieu de l'empathie, j'ai trouvé le contraire, l'opposé. Il était passé maître dans l'insinuation, celle qui dirait, alors que vous lui faites part de votre engagement humanitaire " Et bien, tes parents n'ont pas de chance". Sans plus de commentaire. Il laissait planer des silences après avoir prononcé des phrases ambiguës, qui résonnaient comme du mépris, des sentiments ou jugements négatifs destinés à vous faire ruminer, psychoter sur la durée.
C'était le genre à vous supplier de revenir le retrouver en France, alors que vous étiez en mission humanitaire en République Dominicaine, à échanger des promesses suggérées et des mots d'amour ou de passion brûlante. Et une fois de retour, après vous avoir juré qu'il ne recommencerait pas à disparaitre après avoir couché avec vous, il vous laissait seule après quelques mots froids et une indifférence totale à l'égard de vos sentiments, de ce que vous êtes, dans une chambre d'hôtel. Il soufflait le chaud, le froid. Il vous faisait vous sentir comme LA personne dont il avait besoin et un sentiment d'éternité dans l'amour qu'il vous portait, soutenant qu'il vous désirerait jusqu'à la fin de ses jours. Et puis, il disparaissait pendant des mois, avant de revenir avec les mêmes discours. Il ferrait sa "truite" à coups de doux mots, de phrases ambiguës qu'il savait que vous interpréteriez à son avantage, au bénéfice d'une histoire et d'un lien que vous refuseriez de concevoir tel qu'ils étaient en réalité! Il jouait sur ce besoin de donner, d'aimer inconditionnellement, sur le crédit que vous aviez besoin d'accorder en dépit de tout car vous refusiez de le voir comme amendable ou sadique au point d'être capable d'un tel mépris, d'aucune humanité ni d'un minimum de respect envers vous, lui-même qui avait promis monts et merveilles au fond de ses yeux et dans ses discours.

J'ai souffert le martyr, moi qui avais déjà de gros problèmes d'hypersensibilité et de mensonges, incapables de m'accepter telle que j'étais face aux autres à l'université, vivant en corps en corps anxieux avec ceux qui m'étaient proches, terrifiée à l'égard de décevoir, très timide et pourtant des rêves plein la tête et un immense besoin de bien faire, de reconnaissance, d'utilité. Je ne suis pas sûre de m'être aujourd'hui pardonnée tant de faiblesse. D'autant plus que je sais que c'est parce que j'ai cédé à mes vieux démons que je suis devenue le parfait pigeon à plumer. C'est parce que je n'ai pas su me défendre, m'imposer, me réaliser comme il se devait en évitant de créer des liens de dépendance pathologiques avec mes proches, qui me faisaient me sentir coupable jusqu'à en avoir des idées suicidaires à la moindre idée de m'engager dans un voie nouvelle et bien personnelle.

Cet homme s'était remis avec un ex petite amie, du genre très bosseuse mais excessivement naïve. Il m'a laissé penser que c'était moi qu'il aimait et désirait et l'a trompé à plusieurs reprises. Si j'avais su qu'il mentait, jamais je n'aurais participé à ce qu'il trompe cette femme. Je pense à elle parfois. Comment arrive-t-elle à s'en sortir face à un homme indubitablement manipulateur, égoïste et profiteur, qui à chaque fois, a pris plaisir à m'humilier, à profiter de ma confiance, à me détruire à petits feux.

Je me suis laissée dépérir pendant des mois. J'ai perdu bien des kilos et j'ai arrêté de m'alimenter, j'étais comme paralysée, incapable de vivre normalement, prostrée dans mon chagrin. Cela m'est arrivé alors que j'étais déjà très limite et pas du tout sûre de moi.

Je ne souhaite cela à personne. Je suis aujourd'hui fiancée à un homme de mon âge doux et aimant qui se soucie autant de moi que je me soucie de lui. Et pourtant, mon ancien PN me hante encore tous les jours. Il a réussi à instiller davantage de doutes en moi et je dois tous les matins lutter contre de gros penchants à la culpabilisation excessive et permanente. J'ai ressenti pendant des années un sentiment immense de vide intérieur, comme si plus n'avait ni sens ni intérêt et ne ressentais plus aucun plaisir pour rien. J'ai été spasmophile, anorexique, tétanique, et j'ai même fini par céder à un trouble de l'anxiété généralisé doublé d'un trouble bipolaire avec des périodes de dépression majeure abominables pendant lesquelles je ne voyais plus rien devant moi et pouvais pleurer 6h d'affilée sans m'arrêter.

Si seulement j'avais su ...Si seulement!
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